Le prix de l’inégalité, de Joseph Stiglitz

Le prix de l’inégalité
de Joseph Stiglitz

Par

Manon MAJESTÉ, Maxime VIALA, Jérôme BREZILLON, Francis LARA

 

 

Après Le Capital au 21ème siècle de Thomas Piketty, nous continuons sur le thème des inégalités à travers la présentation d’un ouvrage de Joseph Stiglitz : Le prix de l’inégalité.

Ignorer leur évolution serait comme mettre un voile sur la violence de notre temps. Ne pas mettre au centre du débat la question des inégalités, ne pas la mettre au cœur de notre grille de lecture reviendrait à procéder à une esquive qui ne pourra éviter la fracture. La tension générée par leur accroissement est source de déstructuration de nos sociétés, elle est la métastase qui se propage. La République est frappée sans cesse, elle est aujourd’hui défigurée.

Dans cet ouvrage, Joseph Stiglitz construit le lien entre inégalités et inefficacités économiques, entre inégalités et délitement de la société. Il met en exergue l’influence des « 1% » les plus aisés dans la construction de la dynamique inégalitaire. Ces constats ne sont pas esquissés par vous et moi mais par un homme qui a reçu le « prix Nobel » d’économie en 2001, qui a été responsable du Council of Economic Advisers sous l’administration Clinton de 1995 à 1997 puis vice-président et économiste en chef de la Banque mondiale jusqu’en 2000. Ce que l’on peut appeler un « homme du système », désormais en rupture. Le diagnostic de l’économie américaine et mondiale qu’il dresse en est d’autant plus crédible, la critique d’autant plus acide.

Ci-joint deux notes : la première synthétise l’ouvrage de Joseph Stiglitz, la seconde analyse la dynamique inégalitaire mise en exergue.

 Lire : Stiglitz, synthèse

Lire : Stiglitz, mise en dynamique