Terres rares – un défi à relever

Après la note intitulée « Ecologie positive, l’économie circulaire : un modèle pour demain » (lire ici) qui aborde notamment la question de la gestion des déchets, nous voici replongés dans le sujet de la matière à travers le livre de Guillaume Pitron (Journaliste travaillant pour Geo, National Geographic ou Le Monde diplomatique, lauréat 2017 du prix Erik-Izraelewicz pour une enquête sur la filière bois), portant sur « la face cachée » de la transition énergétique et numérique.
Nous vous invitons à la lecture de la note ci-dessous qui en retrace les grandes lignes. Elle met notamment en avant le paradoxe de la pollution générée par l’extraction des terres rares utilisées pour les technologies au cœur de la « croissance verte ».

Cette extraction est source de pollutions multiples impactant violemment les territoires et les habitants. Nécessaires pour la fabrication des objets numériques (télévision, téléphone…) mais aussi pour les moteurs électriques, les éoliennes, les lampes basses consommations, ces métaux occupent une place croissante.

La bataille pour l’appropriation de ces ressources est à l’origine de conflits majeurs. L’enjeu est tel que le niveau d’énergie utilisé pour exploiter des réserves de terres rares va croissant… Des scientifiques japonais ont identifié d’énormes gisements de terres rares dans les fonds marins de l’Océan Pacifique.

A la lecture de cet ouvrage, on perçoit parfaitement le processus de délocalisation de la pollution. Les terres rares sont principalement extraites dans des pays aux normes environnementales faibles pour permettre la construction de produits permettant la transition verte de pays développés, mais aussi la production de produits technologiques devenus de grande consommation… La question environnementale doit être traitée globalement, la prise de conscience de ce type de processus doit conduire à agir à une vaste échelle.

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