Pour des restaurants scolaires sans plastique
Dans le prolongement de la note sur la cantine scolaire, nous avons souhaité nous intéresser à la présence du plastique dans les assiettes de nos enfants.
Nous avons rencontré un représentant du collectif de parents ayant porté avec beaucoup d’abnégation ce sujet au cœur du débat public. Nous ne reviendrons pas ici sur le niveau des enjeux, notamment économiques, abordé dans la note précédente. Nous reprenons dans cette note les principaux éléments de l’ouvrage, Pas de plastique dans nos assiettes ! : Des perturbateurs endocriniens à la cantine (Association « Cantine sans plastique », édition du détour, 2018) qui ouvre de nombreuses réflexions.
Après plusieurs années d’investissement, vendredi 14 septembre 2018, l’amendement n°923 à la loi « Equilibre dans le secteur agricole et alimentaire » est adopté.
Cet amendement interdit les contenants plastiques dans les restaurants scolaires : « Au plus tard le 1er janvier 2025, il est mis fin à l’utilisation de contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service en matière plastique, dans les services de restauration collective des établissements scolaires et universitaires ainsi que des établissements d’accueil des enfants de moins de six ans. Dans les collectivités territoriales de moins de 2 000 habitants, les dispositions du présent alinéa sont applicables au plus tard le 1er janvier 2028.»
Préalablement à cet amendement, l’association « Cantine sans plastique » avait donc publié un ouvrage sur le sujet : Pas de plastique dans nos assiettes ! : Des perturbateurs endocriniens à la cantine. Ce livre explique la situation et les raisons de leur engagement. Il décrit la difficulté de mettre en place une régulation lorsque les enjeux, en particulier, financiers sont si importants… Ce livre, témoignage d’une action citoyenne au long court, offre des outils pour toutes celles et ceux qui veulent porter ce sujet localement. Il illustre parfaitement la nécessité d’articuler global et local.
Nous allons donc vous présenter les grandes lignes de cet ouvrage dans les pages qui suivent.
Si cet amendement a été adopté, c’est que la nocivité de la situation actuelle est un fait. Cela nécessite donc que chaque équipe municipale se mette en mouvement le plus rapidement possible pour y faire face.